Au moment de mettre sous presse, nous apprenons le décès de notre cher Koni von Orelli. C'est une vie merveilleuse qui s'achève ainsi. Koni laisse une foule de souvenirs derrière lui, que le temps et la place ne nous permettent pas d'évoquer ici.
Je n'oublierai jamais le mariage de Koni et Marlies à Caux en 1946, suivi d'une réception dans la grande salle de Mountain House où les jeunes mariés dansèrent une valse. Ce devait être le début d'une vie commune pleine de joies, mais que les coups durs n'ont pas épargnés.
Comment oublier, au moment où Koni était déjà si malade à l'Inselspital à Berne, le terrible accident qui frappa Marlies? Le courage, la discipline et la foi dont ils firent preuve, ainsi que Marianne et Monica, furent exemplaires. Dans les années qui suivirent, nos deux amis surent toujours utiliser les expériences, bonnes ou mauvaises que la vie leur apportait, pour enrichir ceux qui venaient les voir, et l'on savait toujours avec eux où était la source profonde de leur inspiration.
La Fondation pour le Réarmement moral doit aussi beaucoup à Koni. Il fut l'un de ses membres fondateurs et secrétaire de son conseil pendant de longues années. Doué d'une bonne plume, Koni a été l'un des piliers du "Caux Information" (mensuel du RAM de langue allemande).
Mais il laisse aussi une multitude de poèmes dont quelques-uns nous faisaient rire aux larmes et d'autres nous touchaient profondément. Son amitié nous manquera terriblement mais pour l'instant nous pensons à Marlies, Marianne et Christoph et Monica et Folker. Qu'ils sachent que tous leurs amis de l'équipe suisse pensent à Koni et à eux avec affection et reconnaissance.
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