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Rosalie (Bausi)Huber-Rübel (XXXX-1996)

Hommage à Rosalie (Bausi) Huber

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Bausi Huber

Extrais du service funèbre et d'action de grâce pour Rosalie (Bausi) Huber-Rübel, le 20 août 1996 dans le "Grossmünster" de Zurich.

D'innombrables amis se retrouvèrent dans le "Grossmünster" pour se souvenir de Bausi; c'était une journée chaude d'été par beau soleil. Ce fut une fête joyeuse avec exquise musique, tout à fait dans son style. Accompagnée par le grand orgue, la jeune femme d'un de ses petits-fils chanta "Let the bright seraphim" de Handel. Avec le pasteur H.P. Veraguth, qui fut souvent à Taizé avec Bausi, le service divin était en bonnes mains. Il dit notamment:

"Dans le 'Dialogue matinal avec mon créateur de Bausi, on trouve de merveilleuses prières qui montrent qu'elle essayait de vivre dans l'ellipse de l'existence avec les deux pôles de la contemplation et du combat (pour un monde plus juste) ... On trouve dans la vie de Rosalie Huber une profonde relation mystique avec Dieu et une vie chrétienne de tous les jours empreinte de courage moral.

Active dans le Réarmement moral, elle exerça son influence non seulement jusque il y a cinq ans à Caux mais aussi là où elle habitait, grâce à sa maison hospitalière que ses enfants appelaient souvent "l'hôtel de Maman". Elle logea une fois trente Japonais et la famille dut passer la nuit ailleurs! 'Notre maison était toujours très animée ... des amis de tous les continents enrichissaient notre vie - on parlait de tous les continents et peuples; la terre devenait petite et nous nous sentions très proches du monde'. Voici ce qu'écrivit Bausi dans la chronique de sa vie.

Rosalie était une cavalière et une alpiniste enthousiaste. Fait typique de son caractère, elle ne mentionne presque pas dans sa biographie ses nombreux accidents, maladies et opérations. En 1943, elle fit une chute à ski de 60 mètres dans les rochers. D'autre n'auraient pas survécu, ils n'auraient supporté ni la fracture de la base du crâne, ni toutes les autres. "Make the best of it" (tires-en le meilleur) telle était sa devise, non pas simplement sous forme d'une réflexion positive à tout prix, mais plutôt selon la pensée de Marie dont le tableau impressionnant de Mazzoli était toujours suspendu dans ses chambres de séjour.

Frère Roger de Taizé définissait ainsi sa piété des Frères de Taizé: "Une spiritualité sportive". C'est exactement ce que vivait Bausi Huber avec nous pour nous. Elle était une casse-cou, conduite par Dieu. Elle s'en prenait aux hommes et aux femmes d'une façon téméraire en les inspirant sans détours pour le Royaume de Dieu. Sa foi était ardente et imprégnée d'amour du prochain, le tout animé par un vivant humour. Nombreux sont ceux qui furent entraînés par elle dans leur vie vers Dieu. Elle les encourageait et les consolait, elle les transformait et les accompagnait.

 Nous avons tout besoin d'une 'spiritualité sportive', tout spécialement nous autres réformés zurichois, un peu trop réalistes et froids.

" Telles furent les dernières paroles du sermon du pasteur Veraguth et dont nous ne citons ici que de cours extraits.

Langue de l'article

Français

Type d'article
Année de l'article
1996
Autorisation de publication
Non établi
L'autorisation de publication fait référence aux droits de la FANW de publier le texte complet de cet article sur ce site web.
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