Au début du siècle, il fallait des femmes qui puissent être des pionnières. Monique a été une de ces femmes. Elle parlait le suisse allemand comme le français et avec Lotty Spreng, Miette Cape, ma belle-mère et beaucoup d'autres elle a «cultivé» le Réarmement moral à Berne spécialement, après avoir pris soin de son père veuf pendant des années. Elle avait fait une école d'horticulture, mais elle avait toutes sortes de talents. Et elle aimait les gens. C'est une de celles qui, avec les Hahnloser, Lucie Perrenoud, etc., a mis Caux sur les rails. Ses souvenirs étaient passionnants. Le pasteur a souligné ses qualités d'indépendance et de générosité qui ont contribué à faire de Mountain House le merveilleux foyer qu'il est encore. Elle est partie tranquillement. Elle savait qu'elle avait accompli sa tâche. Plusieurs de ses neveux et nièces qu'elle aimait tant étaient à ce culte.
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