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Audrey Thirlaway 1937-2013

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Homage à Audrey Thirlaway

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Audrey Thirlaway 28 février 1937 – 22 décembre 2013

Qui parmi ceux qui ont participé aux rencontres de Caux ces dernières années ne se souvient pas d’Audrey, assise dans son fauteuil roulant dans la salle à manger, année après année, entourée de son mari Brian et de personnes de toutes les générations.

Elle nous a quittés dans la nuit du 22 décembre 2013 à l’âge de 76 ans. Lors du service à sa mémoire qui s’est tenu le 13 janvier, Tom Jones lui a rendu hommage et c’est de son texte que nous tirons de larges extraits et les éléments biographiques qui suivent.

Tom Jones commence: «Un bon ami a dit d’Audrey qu’elle était la personne la plus courageuse qu’il ait rencontrée. Je suis d’accord. Durant la presque toute sa vie d’adulte, elle a souffert d’une maladie arthritique douloureuse et handicapante, la rendant en permanence dépendante de médicaments. Cependant, elle rayonnait de chaleur et d’attention pour les autres.»

Venant d’une famille très modeste de cinq enfants, elle a commencé à travailler à l’âge de 15 ans comme employée de bureau dans une coopérative de la métallurgie. Suite à une fusion d’entreprise, elle s’est retrouvée comme employée dans la même usine où Brian travaillait. Ils se sont mariés en 1974. Les premiers signes de la polyarthrite rhumatoïde dont souffrait Audrey sont apparus dès sa 30 ou 31ème année. Cette maladie s’est développée au point que 10 ans plus tard, elle a dû renoncer à son travail.

Tom poursuit: «J’ai rencontré Audrey et Brian en 1980, dans le conté de Darham où Brian travaillait dans une aciérie. Il faisait partie d’un groupe de syndicalistes qui faisaient campagne contre sa fermeture. Lorsque l’usine ferma, ce fut une période difficile pour toutes les communautés de la région. Certains hommes mirent sur pied une coopérative de travailleurs qui existe encore de nos jours. Brian en fut le premier secrétaire, assumant toute sorte de responsabilités, dont celle de représentant commercial et agent d’entretien pour les produits de niche que cette coopérative avait créés et fabriquait. Cela signifiait pour Audrey de rester souvent seule en attendant le retour de Brian à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Elle était toujours très patiente.

Au cours des ans, Audrey et Brian s’intéressèrent de plus en plus au travail du Réarmement Moral et rendirent de grands services dans le fonctionnement du centre de conférences de Tirley Garth, en Angleterre, où les qualités de cœur et de chaleur d’Audrey furent des atouts considérables. Là-bas, et plus tard au centre de rencontres d’Initiatives et Changement à Caux, ce couple se fit des amis par milliers. Je peux revoir Audrey et son amie Aileen, assises au fond de la grande salle de Caux, participant à des moments parfois marquants de ces rencontres. Aux repas, elles occupaient souvent une table dans un coin de la salle à manger avec de la place pour ceux qui voulaient se joindre à elles – et c’était souvent des personnes bien occupées et «importantes» qui voulaient juste faire une pause et se relaxer.

A Caux, Audrey a aussi pris part pendant bien des années à la préparation du thé de l’après-midi.» D’innombrables personnes ont fait part de leurs souvenirs de Caux ou de Tirley Garth dans de nombreux messages. Beaucoup sont des jeunes gens, venus à Caux comme internes, et y retournant année après année avec plus de responsabilités pour le fonctionnement pratique des conférences – représentant l’Ukraine, des pays baltes, de Moldavie et autres régions, sans oublier les interprètes et d’autres collègues de Caux. Son souvenir restera vivant dans nos coeurs. 

Langue de l'article

Français

Type d'article
Année de l'article
2014
Autorisation de publication
Non établi
L'autorisation de publication fait référence aux droits de la FANW de publier le texte complet de cet article sur ce site web.
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