Frances Colquhoun, née et élevée à Édimbourg, était une artiste dans tous les sens du terme. Elle peignait à l'huile, à l'acrylique et à l'aquarelle et exposait et vendait ses œuvres en tant que membre de la Cambridge Drawing Society. Elle était une jardinière passionnée et c'était une joie de se promener dans un jardin avec elle, que ce soit dans son propre petit jardin à Cambridge ou dans certains des jardins publics les plus célèbres, car elle avait l'œil pour la structure et la couleur des plantes et pour savoir où elles devaient aller pour se compléter. Elle aimait les chevaux et, bien qu'elle n'ait jamais monté à cheval ou joué, elle pouvait désigner un gagnant presque sans faute en regardant les chevaux et leur comportement sur le ring. La structure du cheval était quelque chose qu'elle comprenait.
Dans sa vingtaine, Frances a consacré ses talents au travail international du Réarmement moral, un mouvement moral et spirituel international, plus particulièrement au théâtre. Elle a joué et mis en scène des pièces dans 23 pays et, lors de la conférence d'été de Caux en 1960, elle a aidé à produire 14 pièces de théâtre en une saison. Elle avait une belle voix et maîtrisait l'art de l'écoute sur scène, signe de tous les grands artistes de la scène. Pendant de nombreuses années, elle s'est rendue à Londres pour passer une journée au théâtre avec un ami, assister à une représentation en matinée et en soirée. Elle a acquis une grande expérience en observant certains des plus grands acteurs de la scène anglaise. Armée d'un filet à cheveux et de bigoudis, elle était une brillante interprète solo dans le style de Joyce Grenfell. Pendant les trajets en bus et en train, ses amis pensaient parfois que Frances ne faisait pas attention à eux, mais elle écoutait les conversations qui réapparaissaient plus tard sur scène. Elle avait un timing parfait et son humour n'était jamais cruel.
Ses amitiés étaient son plus grand talent; Elles étaient répandues et internationales et elle n'a jamais rompu une confidence, alors ses amis l'aimaient et lui faisaient confiance.
Frances étaient particulièrement émue par ceux qui avaient souffert derrière le rideau de fer. Elle s'est liée d'amitiés avec Alexander Solzhenistyn et sa femme Natasha, Irina Ratushinskaya et Vladimir Bukovsky lorsqu'ils ont finalement été libérés ou expulsés d'union soviétique. Elle était pour eux une amie discrète et loyale face à une publicité parfois intrusive. Elle a lancé l'idée de la dramatisation cinématographique primée de la conférence du prix Nobel de Solzhenistyn, un seul mot de vérité.
Frances Cameron a épousé Patrick Colquhoun et ensemble ils ont deux filles.
